28 Janvier 2020

MPC Film de Technicolor s’enfonce en profondeur dans les VFX du film Underwater

Les équipes de MPC Film du monde entier ont créé les créatures des profondeurs et tous les éléments extérieurs en dehors de la station immergée d’Underwater.

Underwater, le film à suspense mettant à l’écran Kristen Stewart, T.J. Miller et Vincent Cassel, est sorti ce en janvier 2020. Dans un style typique mêlant science-fiction et horreur, le réalisateur William Eubank a présenté un film plein de style, qui instille dans l’esprit du spectateur un puissant sentiment de claustrophobie, renforcé par une créature que les amateurs de films d’horreur n’oublieront pas de sitôt.

Avec Bojan Bazelli à la photographie, ce film raconte l’histoire d’une équipe de chercheurs dont le laboratoire sous-marin est dévasté par un tremblement de terre. Une petite bande de survivants doit tenter de se mettre à l’abri avant que l’installation entière ne s’effondre. Mais, d’encore plus profond que l’océan, quelque chose a émergé et pourchasse les derniers membres de l’équipage.

Axel Bonami, le superviseur des effets spéciaux de MPC Film, a dirigé des équipes à Montréal, Londres et Bangalore, réalisant plus de 400 plans pour Underwater. L’équipe a construit le parcours complet des héros, de la base immergée et ses nombreux passages la reliant à la station Kepler, en passant par le fond de l’océan – ses kilomètres de désert sous-marin, ses paysages sombres et froids – jusqu’à la scène finale à la station principale de Roebuck. Tous les décors ont été construits en 3D pour permettre un tournage « dry-for-wet », c’est-à-dire filmé dans un environnement sec, mais donnant l’illusion d’être filmé sous l’eau.

MPC a créé tous les éléments externes en dehors de la station sous-marine. Une immense attention a été portée à la création de l’eau en image de synthèse. Des bulles, des débris, de la bourbe et des algues photoréalistes ont été créés pour donner une impression de profondeur extrême et de claustrophobie. L’équipe R&D de MPC s’est concentrée sur l’amélioration de l’ombrage des particules en raison de son rôle pour donner forme aux clichés sous-marins.

Francois de Villiers, responsable de l’éclairage à MPC, a déclaré : « Pour le travail d’éclairage, c’était un défi vraiment intéressant d’essayer de créer la sensation d’être profondément sous l’eau. Nous avons recréé l’atmosphère volumétrique en faisant jouer la lumière des lampes torches des combinaisons sur les particules scintillantes flottant devant la caméra et les personnages. C’est très gratifiant de voir comment nos travaux se sont finalement réunis pour réussir à créer les obscures profondeurs d’un décor sous-marin ».

Le Character Lab de MPC Film a créé Béhémoth, un monstre des profondeurs de 700 mètres de long, rejoint par la suite par des milliers d’autres créatures. Les dessins des créatures étaient basés sur du concept art, mais diverses créatures de la vie marine et des eaux profondes ont été utilisées comme référence pour l’aspect réaliste des qualités de la peau et des détails. The Clinger (Le Crampon), la principale créature qui chasse les humains, tient autant du poulpe que du pouce-pied, avec cependant une peau pâle et translucide.

« Le Clinger était un personnage vraiment unique et différent de tout ce sur quoi j’ai pu travailler auparavant », a déclaré Christopher Wilson, Lead Look Developer chez MPC. « Le rendu final à l’écran, avec sa peau transparente et son visage effrayant, était très plaisant à regarder et gratifiant à faire ».

Michael Langford, superviseur de l’animation chez MPC, confirme le plaisir pris pendant la production : « Certaines de mes moments préférés, pour ce qui est de l’animation, étaient quand nous avons tourné des images à la piscine du Parc olympique, ici à Montréal. C’était un excellent moyen de se mettre dans la peau des personnages tout en nous familiarisant avec la façon dont les créatures devaient se déplacer en eau profonde. »

En plus du travail complexe sur les créatures, le film a posé quelques défis à l’équipe MPC en matière de décors. Le plus complexe fut une séquence où un monte-charge s’écrasait au fond de l’océan en faisant s’effondrer un tube de maintenance. Cette scène était particulièrement difficile parce que l’environnement sous-marin en image de synthèse qui a été incorporé comportait des éléments enflammés provenant du tube endommagé. Cette séquence a nécessité une combinaison d’éléments aquatiques photoréalistes à grande échelle et d’explosions sous-marines réalistes.

Fiction Machine affirme qu’Underwater est un film de monstres qui va à l’essentiel. Si vous aimez ce genre, vous allez certainement apprécier le film qui, par ailleurs, est le dernier à être sorti sous l’égide de la 20th Century Fox, du fait de son rachat et rebranding par le groupe Disney.

Visitez MPC pour en savoir plus sur leur travail sur Underwater et d’autres films passionnants.